La CCIS souhaite s’attaquer à la problématique de la main-d’œuvre. Les besoins de main-d’œuvre dans le domaine des technologies de l’information, par exemple, sont importants dans la région. Certaines entreprises sont aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre qui freine leur capacité de production et leur compétitivité. Il faut trouver des moyens pour favoriser la formation de cette main-d’œuvre ici, mais aussi de rendre Shawinigan attirante pour les professionnels que l’on recherche. Malgré toutes les fermetures d’usines des dernières années, Shawinigan a franchi de grands pas afin d’assurer la diversification de son économie. Il faut toutefois pouvoir compter, à court et à moyen terme, sur un apport suffisant de main-d’œuvre qualifiée et rendre accessible des programmes de formation adaptés aux réalités changeantes du marché du travail. C’est pourquoi la main-d’oeuvre est l’un des quatre grands dossiers de la CCIS.

La CCIS se doit de soutenir les entreprises locales dans leur volonté d’innover. « Les indicateurs continuent de révéler que nos entreprises sous-investissent, et cela se traduit par un retard structurel en matière de productivité. Il est essentiel que le secteur manufacturier puisse accroître sa productivité en se modernisant, mais aussi en développant de nouveaux modèles d’affaires », soutient le président de la CCIS, Mario Lamontagne. C’est pourquoi la CCIS soutient l’arrivée de nouvelles entreprises manufacturières innovantes, comme Nemaska Lithium, mais veut aussi encourager et aider les entreprises locales à se développer et innover. La CCIS a donc ciblé le manufacturier innovant comme étant un de ses grands dossiers.

Les prochaines années seront cruciales pour l’avenir du secteur du commerce de détail. Les commerçants devront impérativement s’adapter à de nouvelles réalités s’ils veulent survivre aux transformations majeures qui touchent ce secteur d’activité comme le commerce en ligne, les nouvelles tendances et l’utilisation des médias sociaux. Les détaillants font face à des défis constants et doivent innover pour satisfaire leur clientèle. En plus de sa nouvelle application mobile offrant une plateforme de promotion à ses membres, la CCIS lancera, dans les prochaines semaines, une nouvelle initiative favorisant la création de sites web pour les petites entreprises qui ne sont pas encore présentes sur le web. Grâce à un partenariat avec l’entreprise Smartic, la CCIS pourra offrir des tarifs avantageux pour le développement de sites web qui sont essentiels pour les détaillants avec l’évolution du marché actuel.

À l’heure où la majorité des entrepreneurs québécois ont plus de 55 ans et sachant qu’au cours des dix prochaines années, la moitié des entreprises auront changé de main…ou auront disparu, il est normal, pour la CCIS, de se préoccuper de relève et de transfert d’entreprises. Cette question est d’autant plus d’actualité que plus de 60 % des cédants ne connaissent pas la valeur de leur entreprise. « Considérant qu’un processus de relève nécessite généralement de 5 à 10 ans, il est essentiel de disposer d’un plan formel, d’être accompagné par des experts expérimentés et de savoir que la dimension humaine du processus est complexe, difficile et émotivement perturbante », d’affirmer le président de la CCIS, Mario Lamontagne. La CCIS souhaite donc donner des outils aux entrepreneurs de Shawinigan qui se retrouveront dans une situation de relève ou de transfert. En ce sens, la CCIS tiendra, le 12 octobre 2016, en collaboration avec l’UQTR, un colloque portant sur la relève et le transfert d’entreprise. Ce colloque regroupera plusieurs spécialistes de la question afin d’outiller les entrepreneurs en réflexion au sujet de la relève de leur entreprise.