Par Martin St-Pierre, directeur général
J’aimerais revenir sur ma chronique économique hebdomadaire du 19 septembre dernier, diffusée au 92,9 CFUT, et qui portait sur l’annonce d’une subvention de 600 000 dollars du gouvernement fédéral pour l’agrandissement du centre des sciences à la Cité de l’Énergie.
L’investissement permettra de rapatrier l’exposition du Musée Jean Chrétien à même le bâtiment de la Cité de l’Énergie plutôt qu’à Espace Shawinigan. L’espace libéré servira davantage pour l’accueil de congrès.
La Cité de l’Énergie fêtera l’an prochain son vingtième anniversaire. Elle souhaite, par ce projet, augmenter sa fréquentation de 30%. Depuis sa fondation, la Cité de l’Énergie est devenue, avec le Parc national de la Mauricie, l’un des attraits touristiques les plus importants de Shawinigan.
Lors de notre Forum ouvert de consultation de la communauté d’affaires du Grand Shawinigan que la CCIS avait tenu en en octobre 2015, nous avions ciblé le tourisme comme axe de développement prioritaire. L’investissement à la Cité de l’Énergie vient certes renforcer le développement de ce créneau et nous ne pouvons que nous en réjouir.
Depuis une dizaine d’années, Shawinigan travaille fort pour diversifier son économie et le tourisme est une des avenues prometteuses. Située en pleine nature, Shawinigan a tout pour plaire aux visiteurs. Et ils commencent à faire passer le mot. 2016 est l’une des meilleures saisons touristiques des dix dernières années.
Il y a quelques semaines à peine, Parcs Canada annonçait un investissement de 15 millions de dollars au Parc national de la Mauricie. L’annonce de la Cité de l’énergie vient s’ajouter à cette série de bonnes nouvelles. Le secteur touristique est donc en pleine effervescence à Shawinigan.
Avec la tenue la fin de semaine dernière de la 10e édition des Défis du Parc, qui attire une très grande proportion de visiteurs de l’extérieur, et avec des retombées économiques d l’ordre de 1,4M$, on peut dire que Shawinigan tire bien son épingle du jeu.
Le défi maintenant? Trouver une façon de retenir ces visiteurs, trop souvent seulement de passage, un peu plus longtemps chez nous afin qu’ils n’aient plus le goût de repartir.